Édition du mercredi 20 avril 2005
La dynamique de la fiscalité directe locale en 2002 et 2003 est due essentiellement à l'augmentation des taux, surtout des départements, estime la Direction générale des impôts
Dans une étude sur lévolution de la fiscalité directe locale de 1999 à 2003, la Direction générale des impôts montre que, sur cette période, la fiscalité directe locale se caractérise par une dynamique des produits, résultat de lévolution des bases et des taux, à laquelle sajoute leffet de facteurs législatifs importants tels que lémergence de lintercommunalité.
Létude repose sur lexploitation des statistiques établies à lissue des travaux de gestion des quatre impôts directs locaux : la taxe foncière sur les propriétés bâties, la taxe foncière sur les propriétés non bâties, la taxe dhabitation et la taxe professionnelle. Elle présente aussi la fiscalité directe locale qui implique trois acteurs : les collectivités territoriales, les contribuables et lEtat. Ainsi sont analysées lévolution des émissions de rôles en matière de fiscalité directe locale, constituant une part importante des ressources des collectivités territoriales, ainsi que la charge incombant aux contribuables et celle supportée par lEtat.
En 2003, les émissions en matière de taxe foncière sur les propriétés bâties et de taxe d'habitation ont augmenté au même rythme quen 2002, de près de 6%, alors quelles avaient augmenté dans une moindre mesure entre 1999 et 2001 (3,5 à 4%), excepté en 2001 pour la taxe dhabitation, dont les rôles émis avaient diminué de 5,2% en raison de la suppression de la part régionale.
La dynamique des produits des quatre taxes directes locales particulièrement marquée en 2002 et 2003 est due essentiellement à laugmentation des taux dimposition des communes et de leurs établissements publics de coopération intercommunale, et surtout des départements.
Les produits de taxe professionnelle diminuent légèrement en 2003 à périmètre constant, du fait de la suppression totale de la part salariale dans lassiette de cette taxe à compter de cette date. Cependant, cette mesure ne se répercute pas sur les produits perçus par les collectivités territoriales puisquelle donne lieu à compensation. Les produits perçus par les collectivités territoriales, au titre des quatre taxes et des compensations qui leur sont liées, augmentent ainsi de 5,4 %, en tenant compte des transferts effectués par l'Etat.c=ht
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